Metroid-Only => Les tests => Metroid 1
Toute saga doit bien
commencer quelque pars, aucune n’échappant
à la règle (normal me direz-vous). Et pourtant,
l’origine de ces sagas est bien trop souvent oublié.
C’est pour cela que je tenais à revenir sur
le jeu qui nous a fait découvrir Samus Aran, j’ai
nommé Metroid. Préparez-vous donc à
recevoir un grand coup de nostalgie.
L’histoire
Tout allait pour le mieux dans la
galaxie jusqu'à ce jour fatidique ou les pirates
de l’espace, guidés par leur chef incontesté,
Mother Brain, la plus grande intelligence de l’univers
entrèrent en scène. Leur plan était
simple : Semer le chaos et la discorde dans toute la galaxie.
Ils se mirent donc à piller, massacrer et exterminer
sans aucune résistance digne de ce nom. La plupart
des dirigeants de la galaxie décidèrent alors
de réagir et s’unirent pour créer la
fédération intergalactique. La chasse aux
pirates de l’espace pouvait alors commencer. Les meilleurs
mercenaires de l’univers furent bientôt engagés
par la fédération pour capturer les pirates
de l’espace mort ou vifs, moyennant une grosse somme
d’argent. La plupart de ces mercenaires n’étaient
intéressés que par l’argent, mais il
en était un, ou plutôt une, qui n’avait
qu’une idée en tête : la vengeance. Cette
femme vengeresse s’appelai Samus Aran. Ses parents
avaient été tués par les pirates alors
qu’elle n’était qu’une enfant.
Alors que les pirates de l’espace commençaient
à être maîtrisés par la fédération,
ceux ci découvrirent une nouvelle forme de vie :
les metroids. Une idée de génie germa alors
dans le cerveau de Mother Brain (ce qui est ironique puisque
Mother Brain EST un cerveau à proprement parlé).
Son idée fut de créer une armée composée
de ces metroids, car en effet, le potentiel militaire fut
très vite démontré.
La fédération pris très vite conscience
du danger que représentait cette armée et
décida d’envoyer son meilleur élément
en infiltration avec la mission de mettre hors d’état
de nuire tout les metroid et bien entendu les pirates de
l’espace. Ce fut Samus Aran qui fut choisie pour cette
mission. Sa vengeance allait enfin pouvoir se déverser
sur la planète Zebes, refuge des pirates de l’espace.
La
création du mythe
Nous devons l’idée de
metroid à un véritable génie : Gunpei
Yokoi. Son désir fut toujours de créer quelque
chose d’original. Il faut dire en effet qu’a
l’époque de metroid, les jeux n’étaient
pas très diversifiés. La plupart des jeux
étaient des jeux de sport, de course ou de plate
forme. Metroid innove donc sur bien des points. Tout d’abord,
metroid est axé aventure-recherche, genre quasi inconnu
à l’époque. Ensuite, metroid est le
premier jeu à posséder une ambiance vraiment
particulière, qui nous fait vraiment ressentir des
émotions, pour le coup un sentiment d’infini
et d’isolement. Enfin, bien que ce soit plus anecdotique,
le personnage principal du jeu est une femme, une première
dans un jeu vidéo.
Un style nouveau venait donc d’être crée
et avec cela une nouvelle approche du jeu vidéo.
Et c’est donc le 6 août 1986 que les Japonais
purent enfin goûter à cette merveille.
Mais pourtant, le succès ne vint pas tout de suite.
En effet, il a fallu attendre que le jeu sorte aux états
unis puis en Europe pour que le jeu connaisse le succès
qu’il méritait. Un succès en demi teinte
au japon, mais un carton en occident.
Des
graphismes sympathiques
Les graphismes de metroid, sans être
grandioses, sont tout à fait corrects. C’est
coloré, c’est diversifié, les personnages
et les monstres sont bien modélisé mais le
jeu manque cruellement de décors. En effet, le fond
est constamment noir, ce qui peut être agaçant
à la longue. Néanmoins, ce manque de décors
ajoute un peu à l’ambiance et est certainement
volontaire. La pauvreté des décors deviendra
d’ailleurs par la suite la signature des jeux metroids
en 2D.
Une
ambiance prophétique
La série metroid a souvent
été gratifiée par son ambiance inégalable.
C’est donc bien entendu dans ce metroid que les prémices
de cette ambiance hors norme a vu le jour. Cela se ressent
dès le début du jeu. Vous apparaissez dans
un endroit inconnu, sans aucune instruction et sans même
une carte. Bref, vous étés livrés à
vous-même dans un monde totalement inconnu et hostile.
Une certaine pression monte alors et un sentiment de panique
vous envahi bientôt. Ou suis-je ? Que dois-je faire
? Par ou aller ? Tant de questions que vous ne cesserez
de vous poser tout au long de l‘aventure. Si encore
le chemin était tout tracé et complètement
linéaire, comme tous les jeux de l’époque,
vous ne resteriez pas perdu très longtemps. Mais
ici, les entrailles de la planète Zebes sont un vrai
labyrinthe truffé de passages secrets en tout genre
et de passages momentanément inaccessibles. Bref,
vous allez en baver pour vous échapper de Zebes.
D’autant plus que vous n’êtes pas seuls,
mais qu’une pléiade de monstres vous attendent
au détour d’un chemin et croyez-moi, ils ne
sont pas la pour jouer au scrabble. Vous ne pensiez tout
de même pas que Mother Brain allait vous laisser entrer
si facilement. L’action sera donc bel et bien présente
même si le coté aventure sera bien plus accentuée.
Venons en justement au gameplay.
Un
gameplay formidable
Avec l’ambiance, le gameplay
est une des choses les mieux réussi de metroid. Tout
part d’un principe assez simple : metroid n’invente
rien en soit et est en réalité un savant mélange
de genre deja existant. Malgré tout, ce mélange
arrive quand même à créer un genre nouveau,
qui va bouleverser nos habitudes de joueur.
-de l’aventure
: Metroid est avant tout un jeu d’aventure, comme
je l’ai déjà dit auparavant. L’exploration,
la recherche et la réflexion font donc partie intégrante
du jeu. Il ne suffit plus d’avancer bêtement
dans des endroits sans surprises mais bel et bien de partir
en éclaireur sans jamais savoir ce qui va nous arriver.
-de l’action :
Vous rêvez de combats épiques et d’armement
surpuissant ? Alors vous allez être servis. En effet,
les combats dans metroid ont une assez grande importance,
puisqu’ils rythment le jeu et sont le prétexte
à une éternelle montée en puissance.
Au fur et à mesure que vous avancerez dans le jeu,
de nouvelles armes et/ou capacités vous seront fournit,
soit pour atteindre des zones inaccessibles, soit pour tuer
des monstres sans cesse plus puissants. Ces items vont de
la capacité à se mettre en boule en passant
par les missiles, le rayon de glace, les bombes etc. Vos
réserves d’énergie et de missiles pourront
également être agrandis. Ce système
vous offre alors très vite une sensation de toute
puissance et d’invincibilité (ce qu’on
devient vite si l’on cherche un petit peu). En bref
l’action est bien présente et parfaitement
coordonnée avec le coté recherche/exploration.
-de la plate forme :
Aussi bizarre que cela puisse paraître, metroid possède
des phases de plate forme. Celles ci sont très bien
réalisées et vont très bien avec le
reste. En effet, l’exploration de Zebes nécessite
à plusieurs reprises des phases de plates formes
pour accéder à de nouvelles zones. Pareil
pour les combats, qui trouvent parfois leur solution dans
la mobilité.
Metroid associe donc trois
genres qui à première vue n’allaient
pas ensemble pour en créer un quatrième parfaitement
coordonné et sans défaut majeur. Du grand
art.
Une
bande son aujourd’hui culte
Cette partie aurait pu aller dans
le paragraphe sur l’ambiance mais je tenais à
la mettre dans un autre paragraphe. En effet, bien qu’elles
datent de près de 20ans, les musiques et bruitages
de metroid sont encore à l’ordre du jour. Dans
super smash bros, par exemple, on peut retrouver avec plaisir
des versions remixé de ces musiques. Plus récemment,
metroid zéro mission, le remake de metroid, à
repris à l’identique les musiques et bruitages
originaux. Comme quoi, l’art n’a pas d’age.
Bien
trop court
Voilà le principal problème
de ce jeu, sa durée de vie. Bien que pour l’époque
elle soit tout à fait correcte, on aurait été
en droit d’espérer un peu plus de consistance
aux aventures de Samus Aran. Bien entendu, on peut toujours
essayer de trouver tous les objets cachés du jeu,
mais l’aventure principale n’en demeure pas
moins courte. Dommage.
Conclusion
Metroid pose les bases de la saga
et le fait avec un certain brio. On se rend bien compte
en y jouant, que bien que s’étant bonifié
avec le temps, la série avait commencé sur
les chapeaux de roues. Un jeu légendaire donc, qui
a donné naissance à une des plus grandes séries
que Nintendo ai connue. A découvrir ou à re-découvrir
absolument.
Graphismes
: 16/20
GamePlay : 18/20
Durée de vie : 15/20
Sons / Musiques : 17/20
Note Globale : 17/20