Il aura fallu 5 longues années
pour voir enfin arriver la première suite de metroid.
Mais très bizarrement, c’est sur game boy que
sera porté metroid 2 : return of Samus, alors que
l’on aurait pu croire qu’il serait sur NES,
comme son prédécesseur. Qu’en est il
donc de ce jeu ? La réponse à la fin de ce
test.
L’histoire
Le scénario de metroid 2, démarre la ou
s’arrête celui du 1. Le plan des pirates de
l’espace consistant à utiliser les metroid
à des fins militaires vient d’être
stoppé par Samus Aran. Malgré tout, la fédération
intergalactique reste inquiète. Ils en arrivent
en effet très vite, que les metroids représentent
une grande menace pour la galaxie et décident alors
de les exterminer. Ils envoyèrent leurs soldats
pour raser la planète mère des metroids
: SR388, mais sans succès. Leur dernière
solution fut donc de demander une nouvelle fois à
Samus Aran de luttée contre cette menace. Celle
ci accepta et partit le jour même pour SR388 dans
le but d’exterminer définitivement les metroids,
assurant ainsi la paix dans la galaxie.
Le scénario, très basique, n’est
en fait qu’un prétexte pour visiter la planète
des metroids et donc en savoir un peu plus sur cette espèce
tant convoitée.
La metroid touch
Impossible de s’y tromper, c’est bien du metroid
que l’on a sous la main. Tout ce qui a fait le succès
du premier opus est présent et même un peu
plus.
Au niveau de la jouabilité, on ne dénombre
aucun changement particulier, la game boy ayant autant
de touche que les manettes de NES. Tous les mouvements
bien connus des fans de la première heure sont
donc au rendez-vous, comme par exemple les sauts en salto,
la transformation en boule, le lance-missiles etc. Pour
ceux qui ont joué à metroid NES, la prise
en main sera immédiate. De plus, à part
2-3 nouveautés, les upgrades sont exactement les
mêmes. La seule vraie nouveauté, découle
en fait directement de la nouvelle planète, et
des nouveaux objectifs.
A nouveaux objectifs nouvelle vision du jeu.
Le fait de changer de lieu de bataille peut sembler anodin,
mais dans le cas présent, c’est ce qui change
tout. Je m’explique. Dans metroid 1, la mission
était de s’infiltrer dans la base des pirates
de l’espace et de trouver un moyen de stopper leur
plan diabolique. Ici il n’en est rien. Votre mission
est tout simplement une mission d’extermination.
Trouver les metroids et les détruire. C’est
donc plus une partie de chasse que vous allez mener ici.
Un compteur est même à votre disposition,
vous donnant le nombre de metroids qui vous reste à
éliminer. L’autre intérêt de
cette nouvelle planète, c’est que vous allez
découvrir les metroids dans leur état naturel
et vous verrez que leur organisation est plus complexe
qu’il n’y paraît. Les metroids ne possédant
en effet pas une seule et unique forme, comme on aurait
pu le penser dans metroid 1. Les metroids que vous aviez
vu jusqu'à maintenant n’étaient en
fait que leur première forme (je ne compte pas
l’état de larve qui est la vrai première
forme). Voici donc les formes qui existent après
le metroid que tout le monde connaît. Matroid alpha,
metroid gamma, metroid zêta, metroid oméga
et enfin la reine metroid. (Pour plus d’infos sur
les différents metroid, cliquez ici). Voir toutes
ces évolutions est réellement intéressant
et on ne cesse de redouter les prochaines forment, toujours
plus puissantes. On peut alors se rendre vraiment compte
du danger que représentent les metroids, toute
leur puissance étant ici révelée.
Des graphismes sympas
Graphiquement, metroid 1 et metroid 2 n’ont vraiment
rien à voir. Ceux de metroid 2 sont plus détaillés,
notamment Samus, ainsi que les monstres, les metroids
etc. Les décors, eux aussi bénéficient
d’un aspect bien plus réaliste mais malheureusement
assez répétitifs. Le vrai problème,
c’est que le jeu étant sortit bien avant
l’arrivé de la game boy color, est en noir
est blanc, renforçant ainsi la répétitivité
des lieux. On a donc l’impression tout au long du
jeu de se déplacer toujours au même endroit.
On ne peut pas toutefois en vouloir à la game boy
de ne pas proposer de couleur et s’arrêter
à cela serait vraiment dommage, car l’intérêt
du jeu n’est pas ici. Admirez la qualité
de modélisation des ennemis vous fera vite oublier
le manque de couleur.
Des musiques un peu décevantes
Encore une fois, ce sont les capacités de la game
boy qui cause un défaut, cette fois celui des musiques.
Le faible palette musicale de la game boy, oblige les
développeurs à créer des musiques
pas réellement adaptées au jeu, à
mon sens tout du moins. Elles ne sont d’ailleurs
pas vraiment restées dans les mémoires,
contrairement à celles des autres opus de la série.
Cela coûte donc un peu à l’ambiance
générale du titre, qui est pourtant un des
points forts, d’ordinaire, de la série metroid.
Une durée de vie assez faible
Les jeux de la série metroid sont bien souvent
assez cours, metroid 2 n’échappe pas à
la règle. Vous allez en effet pouvoir anéantir
tous les metroid de SR388 en quelques heures seulement.
Pour les courageux, il restera toujours l’obtention
de tous les objets à accomplir et ainsi avoir la
meilleure fin, augmentant sensiblement la durée
de vie.